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Habiter, Principes tyologiques sans typologie

Rennes / Rio de Janeiro

PFE, Semestre 10, projet en binôme

RECUEIL DE PRINCIPES

PROJET

 

Ce PFE, qui s’intitule « Habiter : principes typologiques sans typologie » est un projet sur l’expérimentation et la déréglementation dans le domaine du logement collectif.

Il part du constat que tout évolue autour de nous. Les structures, qu’elles soient sociales, économiques, culturelles, familiales sont en constante mutation. Dans ce contexte, les logements d’aujourd’hui, régis par un ensemble de normes, sont souvent en inadéquation avec les évolutions des modes d’habiter où la mobilité, la consommation, les réseaux etc, tiennent une place importante. Ce PFE propose de RE-prendre conscience de la nécessité d’une architecture qui accompagne ce mouvement, qui intègre la notion de temps.

Nous avons donc souhaité travailler un projet théorique sur l’habitat, un projet manifeste qui s’inscrit davantage dans un contexte social, économique, philosophique que dans un contexte physique

Dans un premier temps, nous avons mené une réflexion typologique hors-site qui questionne les modes d’habiter pour ensuite appliquer cette théorie sur des projets d’architecture.

 

Une fois ces recherches effectuées, Nous avons extrait des grands thèmes, des lignes directrices, selon nous inhérentes à la conception de logements :

L’évolutivité, l’habitabilité, l’économie, l’intimité, la durabilité ( sociale, écolo, écono...), la sociabilité, la concertation, la mixité (sociale, générationelle, fonctionnelle, typologique).

 

A partir de ces grands thèmes, nous avons conçu un recueil de principes qui traitent de tous les aspects de l’habitat, de la structure à l’organisation spatiale, en passant par les espaces collectifs, les matériaux etc... Ces principes sont basés davantage sur des modes d’habiter plutôt que sur des normes de surfaces ou de typologies.

Une fois le recueil de principes terminé, notre but est d’évaluer sa pertinence et son universalité et de voir quelles formes architecturales peuvent en émerger.

Pour cela nous avons choisi d’expérimenter ces principes sur deux sites radicalement différents d’un point de vue climatique, topographique, culturel, de surface etc...

En choisissant deux contextes opposés sur beaucoup de plans, notre objectif est de mettre les principes à l’épreuve et de montrer que de mêmes principes des projets différents (car culturalistes) peuvent émerger.

COMPARAISON ET APPLICATION DE QUELQUES PRINCIPES

Dans le cas de Rio de Janeiro, au vu de sa topographie, nous avons conçu une structure répétitive posée sur la colline, qui vient suivre la courbure de la pente et qui permet une construction en escalier. Seule la structure primaire vient être fixée sur le terrain et permet de supporter les modules d’habitation. La construction en escalier permet de mettre a distance les voies automobiles et de pouvoir s’étendre sur des rues piétonnes.

À Rio, les habitants ont plus d’expérience dans la pratique de l’autoconstruction et les moyens sont plus faibles. On décide alors de construire des modules de bases. Chaque habitant se voit attribué deux modules, un déjà « construit » et l’autre vide. La structure lui permettant une certaine flexibilité, l’habitant est libre d’aménager ce second module comme bon lui semble. Comme à Rio l’espace peut vite devenir chaotique si il est laissé en total liberté d’appropriation, le système de module que l’on vient remplir permet d’anticiper l’informalité et de préserver les qualités des espaces communs .

La structure de base et la standardisation des modules permet l’ajout, le retrait de logements ou le changement de configuration de l’organisation spatiale. De plus la structure des modules permettant de décloisonner totalement le logement, il est alors facile d’imaginer un accouplement de deux modules.

RIO DE JANEIRO

Plans finaux Rio
Après2
Coupe pers RIO2 + FONDATIONS
façade nord après appropriation
coupe perspective

Dans une volonté de réversibilité et d’impact environnemental minimal, le bâti est surélevé grâce à des pilotis. La logique de réversibilité et d’évolutivité est différente de celle de Rio. L’habitant possède un logement fini plus grand et plus complet. Mais s’il désire étendre son habitat, il lui est offert la possibilité de construire une pièce en plus dans un espace défini. Cet espace répond à une logique plus arborescente avec une mécanique de charpente ou l’habitant vient ajouter une structure grâce à des systèmes d’accroches déjà présents. Les extensions sont soutenues par une structure secondaire mise en place par les habitants et qui peut être modifiée, reconfigurée, enlevée en fonction des départs, des arrivées et des besoins des habitants.
De même que dans une copropriété classique on attribue des caves à chaque logement, ici on vient attribuer des tranches d’extensions dans un grand espace à conquérir. Chaque logement étant en duplex, il possède deux tranches. S’il ne souhaite pas s’étendre on imagine alors qu’un système d’échange et revente se mettrait en place entre les voisins.
La somme des efforts individuels va dessiner la façade nord du bâtiment, selon l’emplacement des extensions, la construction (ou non) d’espaces communs.
 C’est la discontinuité du logement par la mise à distance de l’extension qui permet une autonomie des espaces.
De plus, des espaces partagés au niveau des duplex (salle de jeux …) sont conçus spécialement dans cette optique de partage et de redistribution de l’espace en fonction des évolutions familiales.

RENNES

maquettes

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